barking diner (tomos)

D’habitude, t’avais pas franchement autant hâte de finir ta garde, encore moins quand t’avais de la chance d’être de jour, c’était même pas rare non plus que tu fasses des heures supplémentaires, quelque chose qui ne t’avait jamais réellement dérangé, que tu faisais quand même de moins en moins depuis la nomination de l’autre trou du cul au poste de chef de service. Le foutage de gueule ça allait deux minutes mais t’allais pas leur faire ce plaisir de participer à cette mascarade non plus. Tu t’étais même permis de partir un peu plus tôt, t’avais fini tout ce que t’avais à faire pour la journée, t’allais pas commencer à aider des gens incapables de tenir leur propre emploi du temps non plus, t’avais jamais eu le cœur sur la main avec ce genre de personnes, ça n’allait pas commencer aujourd’hui non plus. T’avais bien mieux à faire comme par exemple te changer pour te débarrasser de cette blouse. T’avais toujours de quoi te changer ici, même s’il t’arrivait de sauter cette étape quand t’étais en retard par exemple, surtout lorsque tu devais aller voir tes parents, manière peut-être de leur faire remarquer que t’étais quelqu’un de débordé et qu’ils avaient énormément de chance que tu leur accordes de ton temps.

Ici c’était bien différent étant donné que c’était ton cousin qui t’avait invité à venir manger chez lui, pour le coup. Presque une habitude ceci dit, en même temps entre la perspective de manger avec ta sœur et lui ou de rentrer chez toi et de voir ta femme qui était tout aussi heureuse que toi vis-à-vis de ce mariage, c’était vite choisi. Mais apparemment ta jumelle avait quelque chose ce soir et ne savait pas se libérer. T’allais pas dire que t’en étais plus heureux, mais ce serait mentir de dire que t’aimais pas te retrouver seul avec Tomos de temps à autre.

T’avais été faire un détour par un fleuriste miraculeusement encore ouvert, ce n’était pas une nouveauté que le blond appréciait les plantes, c’était une bonne occasion pour pouvoir lui offrir un bouquet ? Tant que ça pouvait lui faire plaisir, tu prenais de toute manière. Mais en sortant de la boutique, t’avais entendu un drôle de bruit. D’habitude tu n’y ferais pas spécialement attention, mais tu l’avais clairement identifié comme étant celui d’un chien ou d’un chiot qui pleurait. T’avais hésité une poignée de secondes, peut-être que ce n’était pas grand-chose, peut-être qu’il voulait juste qu’on lui ouvre la porte de chez lui, mais un glapissement s’était ensuivi, et dans le doute tu préférais toujours aller voir, sait-on jamais que ce soient des petits merdeux qui prieraient certainement pour rejoindre les jupons de leur mère d’ici quelques minutes si tu leur tombais dessus.

Mais aucune silhouette humaine n’était à déplorer lorsque t’étais arrivé, juste celle d’un chiot bien trop chétif que pour être adopté par quelqu’un et s’étant blessé à la patte très visiblement. Peureux qui plus est, il n’avait pas voulu te faire de suite confiance lorsque t’avais essayé de l’appâter. T’avais réussi à mettre la main dessus qu’après une bonne poignée de minutes à rester assis non loin de lui, le temps qu’il comprenne que tu ne lui voulais pas de mal et que t’avais de quoi boire. Sans doute qu’il devait avoir plus faim qu’autre chose, mais dans l’immédiat t’avais rien sous la main.

T’avais pris la décision de transplaner en sa compagnie, le portant du mieux que tu le pouvais, même s’il n’était pas spécialement grand, avec le bouquet ce n’était pas des plus faciles. Surtout d’essayer de garder le bouquet intact alors que l’animal s’y était rapidement intéressé et arraché une des fleurs pour essayer de la manger visiblement et se rendre compte que ce n’était pas spécialement comestible. En un rien de temps, t’étais arrivé devant le manoir de ton cousin, ne tardant pas à toquer à la porte, souriant en voyant ton cousin ouvrir presque directement la porte. « Désolé j’ai un peu de retard mais…je l’ai croisé sur le chemin et je ne pouvais pas le laisser comme ça. Je n’ai pas encore regardé de très près, mais à part sa patte il a surtout l’air d’avoir besoin de manger quelque chose et de repos, tu crois que…t’aurais quelque chose ? Juste pour dépanner je te ramènerai demain ce qu’on a utilisé, juste que presque tout est fermé pour le moment et que je n’avais pas envie non plus que tu penses que je puisse avoir oublié notre dîner. »

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Malgré la situation, tu ne peux t’empêcher de lui sourire et tout oublier une fraction de seconde en voyant ton cousin. T’avais beau le connaître depuis tu ne savais combien d’années exactement, c’était toujours aussi agréable de le retrouver, quelle que soit l’occasion et le moment. T’en oublierais presque la présence de l’animal entre tes bras, s’il n’était pas revenu dans la conversation, que t’avais lancée qui plus est. T’avais de la chance qu’il aime autant les animaux, tu savais qu’il aurait au moins de quoi le nourrir, le soigner serait autre chose mais même si ce n’était pas toujours conseillé, t’avais quelques potions qui pourraient être utiles. Dans le dernier des cas, si vous ne trouviez pas autre chose. « Merci beaucoup, je suis désolé d’arriver avec un problème littéralement dans les bras ce n’était pas…franchement prévu. Pas du tout même. Oh je ne m’n fais pas trop, le principal c’est qu’il se réchauffe un peu je pense ! J’aurais oublié ce dîner pour rien au monde, même si la moitié de Londres était explosée, je t’assure. Merci beaucoup, et…si t’as quelque chose à boire, ce serait avec plaisir. » t’avais souri à Olly qui était arrivé et t’avait salué par la même occasion. C’était bien la première fois que t’appréciais autant un elfe de maison, même si ça n’allait pas devenir ton meilleur ami non plus.

Alors qu’ils avaient tous les deux quitté le salon, t’étais allé t’asseoir en mettant l’animal sur tes genoux, qui s’était rapidement mis en boule, peut-être pour essayer de se réchauffer un peu plus rapidement, continuant même une fois une couverture sur le dos, ne relevant la tête qu’en sentant la nourriture une fois le blond installé à tes côtés.  Une chose était certaine, il devait être affamé vu la vitesse à laquelle il engouffrait le contenu de l’assiette, mais tant qu’il ne s’étouffait pas, ce n’était pas si grave que ça. « Oui ! Je me suis dit que tu aurais de quoi dépanner ce soir et…j’avais envie de te revoir aussi. Oui, à part ça c’était…plutôt calme aujourd’hui, je ne vais pas m’en plaindre. Toi aussi j’espère, tout s’est bien passé ? »

T’espérais sincèrement, parce que bon, si quelqu’un lui voulait ou lui faisait du mal, t’étais déterminé à lui faire regretter directement. Après votre soirée quand même, parce que t’avais pas envie de perdre ce temps que vous aviez. Encore plus si t’avais droit à un baiser sur la joue au passage. Certes, t’aimais lui faire des cadeaux pour le voir heureux, mais aussi en grande partie pour les gestes d’attention que tu pouvais avoir de sa part. C’était avec plaisir que tu lui tendais le bouquet. « T’en mérites un bien plus grand mais…ils n’en avaient pas et je suis désolé il en a mangé une sur le chemin, mais je suis content qu’il te plaise ! C’est bin normal, et je vais pas te mentir je pense à cette soirée depuis que je me suis levé, j’avais bien trop hâte. Tu peux parler tu l’es bien plus. »

T’avais encore un peu plus souri, comme quoi c’était possible, t’espérais juste qu’à force de lui en faire au fil des années, il ne finissait pas par penser que tu puisses les faire par automatisme, c’était loin d’être le cas, tout l’inverse même. En attendant, le chien était en train de lécher consciencieusement l’assiette bien qu’il n’y ait plus grand-chose dedans. « En tout cas j’ai bien l’impression qu’il a trouvé ça délicieux, merci encore il devait en avoir bien besoin. »

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À chaque fois que tu pouvais le voir, il se passait constamment quelque chose, vous ne vous ennuyiez jamais, quelle que soit la situation. Même si vous ne faisiez que parler pendant des heures, t’adorais ça avec lui. T’avais jamais rencontré quelqu’un de plus intéressant que lui de toute ta vie, tout simplement. Quelque chose qui ne s’expliquait pas et ne s’expliquerait sans doute jamais non plus. T’avais pas besoin de savoir pour une fois, tant que les faits étaient là. « Ne t’en ais pas pour ça, on a toute la soirée pour ça ! Merci et…ça ira au pire si j’ai chaud je connais la maison. C’est vrai, surtout que je doute qu’il fasse long feu, il ne tardera pas à s’endormir. » en même temps, tu le comprenais si il avait dû passer quelques jours dans la rue, ce n’était pas ce qu’il y avait de plus reposant, loin de là même.

Vous ne sauriez jamais ce qui avait bien pu se passer pour lui, mais t’étais content d’être passé par là à ce moment, peut-être que quelqu’un d’autre lui aurait sauvé la vie, mais rien n’était moins sûr. Puis t’étais content de partager ce moment avec Tomos aussi, c’était encore un peu plus spécial. Tu t’étais retenu de relever le fait que tu pensais presque constamment à lui, dès que t’en avais l’occasion. T’avais pas envie que ça puisse le mettre mal à l’aise non plus, autant que tu fermes ta gueule pour une fois. À la place, t’avais eu un sourire, c’était moins compromettant. « Tu seras toujours un des premières personne à qui je penserai. C’était un peu long sur la fin mais j’ai survécu. Tu m’étonnes ! Oh, tu as tout préparé toi-même ? Je suis certain que ça va être délicieux ! » t’adorais quand il cuisinait, t’avais jamais rien mangé d’aussi bon que ce qu’il pouvait faire, c’était vraiment un don qu’il avait et encore, tu pesais tes mots. Déjà s’il n’avait rien préparé de lui-même t’aurais adoré ce dîner, ce moment alors maintenant en sachant ça ?

En tout cas, il semblait content du bouquet, même sil appréciait les fleurs, t’aurais très bien pu choisir quelque chose qui ne lui conviendrait pas, ou qu’il n’aimerait tout bonnement pas. On t’avait toujours éduqué de sorte à apporter quelque chose lorsqu’on t’invitait, mais t’y apportais pas du tout la même attention dans le choix. Tu prenais toujours le temps de réfléchir un minimum et de choisir quelque chose qui plairait à ton cousin ou ta sœur contrairement aux autres. « C’est bien normal, j’aurais même pris plus si j’avais su que tu cuisinerais toi-même ! Possiblement, on pourra essayer de lui en offrir un la prochaine fois, voir si ça le met de bonne humeur ! Oh ne t’en fais pas pour ça, c’est toujours parfait ce que tu peux faire. J’accepterais bien, mais je suis certain de le perdre. » chose que tu détestais, même si face à lui, ce n’était pas quelque chose qui t’importunerait, sauf dans le cas où t’essayerais de l’impressionner, là ce serait un peu différent quand même.

T’avais un peu souri en voyant le chien se laisser faire lorsque le blond lui pris la patte pour l’examiner, au moins il semblait vous avoir accordé sa confiance, ou n’avait juste pas la force de faire autre chose là tout de suite. Une fois libre de ses mouvements, il  était venu se faire une place entre vos deux jambes, sans doute un des endroits les plus chauds qu’il pouvait trouver dans l’immédiat. « Il n’avait pas l’air d’en mener large, ça aurait été cruel de le laisser là dans cet état…Tant mieux on pourra le soigner naturellement assez rapidement si ce n’est que ça. Je me demande déjà depuis combien de temps il pouvait être dehors pour en arriver là le pauvre. Oh c’est surtout que j’étais au bon endroit au bon moment, j’essayerai de voir demain pour l’amener chez un vetomage… » histoire de voir qu’il n’ait pas autre chose en plus de sa patte, et que la personne serait sans doute la mieux placée pour te renseigner sur un refuge, même si là tout de suite t’avais aucune envie de t’en séparer. « Je te sers quelque chose ? » vu qu’il avait tout préparé, tu pouvais au moins faire l’effort de remplir son verre quand même.

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En tout cas, ça changeait énormément de s’occuper en quelque sorte d’un animal, plutôt que d’humains, même si t’étais absolument pas formé pour, ce n’était pas le plus important. Au moins le chiot était dans un endroit sécurisé et aurait de quoi se nourrir et se reposer bien au chaud par la même occasion. En plus ça n’avait même pas l’air de déranger Tomos, alors votre dîner n’en était que meilleur, tu ne savais même pas comment c’était possible. Du coup vous n’étiez toujours pas en train de vous retrouver seul à seul, mais ce n’était pas grave, vous pourriez vous rattraper une autre fois. Puis tant que tu pouvais être avec lui, t’étais content, tout simplement. « T’en fais pas pour ça ! On a été surpris tous les deux par le nouveau venu c’est normal. Merci encore ! Tellement, j’en ai rarement vus des aussi adorables que ça. » peut-être parce que d’habitude t’essayais de ne pas t’attarder, parce que tu savais que tu pourrais totalement craquer. Ce n’était pas une nouveauté que t’appréciais les animaux et encore plus les chiens. Mais t’avais pas envie de te faire trop d’idées, t’avais pas non plus énormément de temps libre et tu ne voulais pas qu’il soit malheureux non plus à cause de ça.

Mais ce qui te faisait le plus plaisir, c’était de te retrouver avec lui, de voir à quel point tu pouvais autant compter sur lui qu’inversement, quelque chose dont tu ne te lasserais sans doute jamais. En même temps, comment tu pourrais ? « Moi aussi ! Oh, je retiens, c’est vrai que ça fait vraiment longtemps qu’on ne s’est plus envoyé plusieurs hiboux à la suite, mais j’ai pas envie de te déranger non plus. Enfin, tu me diras que si tu es occupé, t’es pas obligé de répondre dans l’immédiat non plus. Je comprends, c’est plus simple aussi, mais vous n’étiez pas obligés de faire autant ! Je le suis aussi, j’ai jamais aussi bien mangé que chez toi. » et tu ne mentais même pas, t’avais aucune envie de lui mentir quelle que soit la situation, tu te sentirais trop mal, sauf si c’était pour pouvoir l’aider ou le sauver.

En même temps, tu ferais un peu tout pour lui, ça ne faisait aucun doute, t’en avais plus à son sujet depuis des années. Il était tellement adorable, il était tellement tout. « Bien sûr que si, t’y as passé du temps alors que t’étais pas du tout obligé, que t’aurais pu laisser Olly tout faire. Je note pour garder une place pour le dessert alors, autant prévenir maintenant !C’est vrai, je trouve aussi, mais je préfère en profiter le plus possible d’une manière plus sympa que celle-là. » tout ce que vous pouviez faire t’allais en soi, t’avais toujours cherché à passer du temps avec lui, peu importait la situation. Y avait pas de raisons que tu ne profites pas de celle-ci non plus, t’avais un peu profité de la présence du chiot pour prendre l’excuse de vouloir lui caresser la tête et très malencontreusement laisser ta main contre celle du blond. « Du tout, ceux qui l’ont laissé là on eu de la chance que je ne leur tombe pas dessus. Tu dois l’être tout autant en lui apportant à manger ! On peut dire qu’on l’est tous les deux en fait. Oui ! Puis il a…sûrement des vaccins à faire, autant que ce soit fait. » t’avais un peu souri en regardant l’animal qui venait de fermer les yeux, et s’endormait petit à petit. T’avais un peu reculé ta main pour pouvoir servir une tasse à ton cousin, la lui tendant avant de te servir un verre par la même occasion, en profitant pour te poser totalement. « Tu fais quelque chose demain ? Je pourrais essayer de prendre congé et on pourrait y aller…ensemble ? »

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Ce n’était peut-être pas un hasard, que t’aies croisé le chemin de cet animal là tout de suite, même si t’avais jamais cru à tout ce qui pouvait ressembler à la divination et tout ce qui y ressemblait de près ou de loin. Il n’était pas encore sorti d’affaire, mais c’était bien parti pour, t’allais pas le laisser tant que t’étais pas certain qu’il aille bien et qu’il soit totalement remis sur pattes. Ou même plus, maintenant que vous étiez un peu plus posé, tu t’étais déjà imaginé le garder, effleuré l’idée en tout cas. Mais en même temps t’avais l’impression que ce serait comme une sorte de caprice. T’en rêvais depuis que t’étais petit, mais fallait voir si c’était faisable, faudrait pas que ça pâtisse pour l’animal non plus, surtout qu’au début il aurait besoin de beaucoup de présence et d’attention, t’étais pas certain de pouvoir lui en fournir assez. « Tu penses ? Et…je ne sais pas trop, ça fait longtemps que je ne me suis plus occupé d’un chien, je ne sais pas si Atria l’accepterait non plus et…faudrait que je prenne pas mal du temps pour lui mais en même temps…je me vois mal le laisser repartir sans savoir s’il va retrouver une famille et où il pourrait tomber ? » et si d’une manière ou d’une autre, il se retrouvait à la rue ? une perspective que tu haïssais. Que tu refusais même. La meilleure manière d’être certain que ça n’arrive pas, ce serait de le reprendre chez toi

Puis bon dès que tu reposais le regard sur lui, t’avais l’impression de t’attacher de plus en plus à lui, t’aurais du mal à t’en séparer. Surtout que t’avais bien aussi l’impression que ton cousin te conseillerait de le garder aussi, et tu l’écouterais toujours, quoiqu’il arrive. Tu lui faisais confiance sur tout et si en plus ça pourrait lui faire plaisir d’une certaine manière. « Je le ferai plus souvent alors, surtout que j’adore te lire lorsqu’on a pas l’occasion de se voir. C’est gentil ça ! Faudrait vraiment que j’apprenne un jour à cuisiner correctement pour te rendre la pareille. » t’avais un peu souri, tu savais cuisiner, mais ça restait bien basique. Puis t’étais souvent trop crevé que pour faire autre chose. Après, si c’était pour le blond, t’étais à peu près certain que tu trouverais la foi quelque part, tu voudrais que tout soit bien, et pour s’en assurer, y avait rien de mieux que de s’en occuper soi-même. t’appréciais avoir son attention alors tu ne laisserais pas la chance à quelqu’un d’autre de le faire.

« Rien que de passer la soirée avec toi sans rien faire d’autre ça m’aurait plu ! Mais ça me touche que tu prennes ce temps et que tu fasses tout ça. Eh, moi aussi depuis que j’ai passé le pas du manoir ! Avec sa bouille, je vois mal comment on ne pourrait pas mieux aller. » comme ce contact que t’étais arrivé à avoir avec lui, ça ne faisait de mal à personne en plus. Si ça l’avait dérangé, il aurait pu la retirer aussi, même si t’aurais été un peu triste. Tu te disais que ça faisait partie de votre complicité qui durait depuis des années. Si tu t’écoutais, tu lui aurais déjà fait un câlin, même si avec le chiot c’était un peu plus compliqué. « Je ne comprends même pas comment on peut en arriver là, oui…et j’imagine que pour qu’il fasse confiance aussi rapidement c’est qu’il a déjà dû être en contact avec des humains quand même. Tu m’étonnes ! Mais je suis certain qu’on est ses personnes préférées là tout de suite. Ça ne m’étonnerait pas ! Je ne peux que te donner raison, c’est bien plus adorable et agréable qu’un enfant, il aura les meilleurs parents du monde en tout cas. » tu ne laisserais personne dire le contraire de toute manière. Au pire des cas tu t’en foutais totalement de leur avis. Vous n’en auriez pas besoin pour continuer votre vie tranquillement.

« Ce serait génial ! Après on peut très bien y aller l’après-midi aussi si ça pose problème, il ne faudrait pas non plus que tu t’attires des problèmes ! C’est bien normal, j’ai pas spécialement envie d’y aller seul, et on s’en est occupé à deux en plus de ça, j’aurais même pas envie d’y aller sans toi. »

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Au fond, est-ce que ta décision de garder le chiot n’était-elle pas déjà prise ? Tu ne vivais plus seul, mais franchement t’en avais pas grand-chose à faire de son avis, surtout à ce propos-là. Ça faisait des années que t’avais envie d’avoir un chien, sans avoir trop la place lorsque t’étais dans un appartement. Au pire tu t’en occuperais toi-même, t’avais aucune envie qu’elle ne t’aide là-dedans d’ailleurs, bien la dernière personne que t’irais trouver. T’irais plutôt demander conseil ou de l’aide à ton cousin nettement plus rapidement. Mais non, t’avais aucune envie de laisser ce chiot à qui que ce soit, si le destin l’avait mis sur ton chemin, c’était pour une bonne raison, pas pour que tu l’abandonnes à ton tour. « Mais je m’en voudrais de le laisser à n’importe qui, il pourrait tomber sur une mauvaise famille ou quelqu’un qui l’abandonnerait une nouvelle fois. Parce que du temps, je pourrais en libérer en prenant quelques congés. Un peu trop attachant même…ça risque d’être difficile d’apprendre à lui dire non. » bon t’arriverais sans doute à avoir un minimum d’autorité quand même s’il dépassait les limites, aussi mignon soit-il. Tu n’avais pas envie qu’il finisse sans aucune éducation non plus, ce serait un peu triste et vous perdriez tous du temps d’une certaine manière.

Une chose était sûre, t’étais toujours heureux de passer du temps avec Tomos, tu savais pertinemment que la soirée allait être bonne et cette fois-ci ne faisait pas exception. Tu ne voyais même pas comment un jour tu pourrais t’en lasser, c’était tout bonnement impossible. Surtout qu’il n’y avait rien ni personne qui pouvait vous déranger là tout de suite. Tu ne voyais pas comment en tout cas. « Bien sûr que je le ferai ! Tellement et puis ça aide énormément aussi lorsqu’on est entouré d’abrutis. Ça ne te dérangerait pas ? Enfin si t’as un peu de temps, je serais plus que ravi qu’on se fasse ça une fois de temps en temps. Je te laisserai choisir ce qu’on fait, je suis certain que tu t’y connais bien mieux. Je t’avoue que j’essaye de faire plus d’efforts quand tu viens, je n’ai pas envie de risquer que tu n’apprécies pas ou quoi. » tu t’en voudrais longtemps. Mais il était encore vivant jusqu’ici et si tu lui avais servi quelque chose qu’il n’aimait pas, il ne te l’avait jamais dit et ne semblait pas t’en vouloir non plus.

« Hésite pas à passer non plus quand t’en as envie, tu seras toujours le bienvenu. Ooh j’en suis certain aussi, il fait semblant d’être tout naïf mais il doit très bien savoir ce qu’il fait pour le moment, mais il a bien raison de l’utiliser, je ferais la même chose à sa place je pense ! » en attendant, il avait surtout l’air d’avoir besoin de sommeil, ce qu’il était en train de rattraper en s’endormant petit à petit. En même temps, tu te doutais qu’il avait de quoi rattraper. Si il avait vécu quelque chose de traumatisant avant que tu ne le trouves, il n’avait pas l’air de s’en soucier là tout de suite et le plus important c’était qu’il soit au chaud là tout de suite, et en sécurité. « J’espère aussi, au moins maintenant ça ne risque plus de lui arriver. Les animaux sont adorables déjà de base, mais lui ? J’ai rarement vu ça. Clairement, il en aura même peut-être trop mais je ne pense pas que ça puisse être si grave, il n’en pâtira pas en tout cas. » puis ce serait une manière de passer encore plus de temps avec le blond par la même occasion. Et même si t’aurais préféré qu’il embrasse quelqu’un d’autre que le chiot là tout de suite, si tu pouvais le revoir faire ça, t’allais absolument pas t’en plaindre.

« Au moins il y aura moins de monde je pense à cette heure-là ! C’est bien normal ! Proposé si gentiment, je me vois extrêmement mal refuser et…on pourrait rallonger notre soirée en plus de ça, ce n’est pas comme si ça allait me déranger. »

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C’était peut-être bien un signe du destin là, que d’avoir ce chiot qui s’était mis sur votre chemin. Enfin, ton chemin mais t’aimais penser que c’était le vôtre tu ne savais pas trop pourquoi. Enfin si, t’avais toujours cherché à partager le plus possible avec ton cousin, la seule personne avec qui tu cherchais à passer du temps et envers qui tu n’avais pas envie de faire preuve de mauvaise foi. T’espérais ne l’avoir jamais fait d’ailleurs. « Je comprends totalement je fais la même chose à part à toi, Misam et Wezen, les gens ne sont pas super avenants non plus. Mmh, t’as raison, si ils s’entendent bien ça pourrait même être bien pour Atria elle pourrait s’amuser un peu plus quand je ne suis pas là. Je suis bien d’accord, je m’étais toujours dit que je n’autoriserait jamais Atria à venir sur les canapés et le lit puis au final elle en a un pour elle-même. » et tu la laissais squatter dès qu’elle en avait envie. Elle était tellement mignonne, comment tu pourrais lui enlever ça et la porter pour l’en retirer ? Puis elle ne les détruisait pas non plus alors franchement ce n’était pas du tout un problème. Tu lui laissais tout passer parce qu’elle était adorable et à part fuir les inconnus ne faisait absolument rien de mal. Et tu pouvais la comprendre, elle n’avait pas à sympathiser avec eux.

Là tout de suite, t’allais pas commencer à te plaindre non plus, elle devait être en train de dormir tranquillement, avait de quoi boire et manger, puis t’étais plus que bien ici auprès de ton cousin. Tu l’étais toujours. « Je t’en prie, c’est naturel ! C’est gentil, et totalement réciproque aussi. On s’est déjà ennuyé ? J’en ai pas l’impression en tout cas.  Puis c’st vraiment utile de savoir cuisiner, il paraît que c’est même vital. Je lâcherai pas que tu l’es nettement plus. » t’avais un peu plus souri, tu ne serais jamais objectif là-dessus de toute manière, et tu le défendrais auprès de n’importe qui. Même ceux qui ne demanderaient rien.

« Je t’ai dit, tu me déranges jamais et ça ne risque certainement pas d’arriver non plus. Parfait ! Tu viens quand tu veux, je me libérerai toujours. C’est vrai, ce serait dommage qu’il n’en profite pas, puis ça prouve bien qu’il est intelligent ! » t’en doutais pas un seul instant non plus, sinon il ne t’aurait pas suivi, ou en tout cas pas si facilement. Même s’il ne pouvait pas vous entendre, s’étant endormi. « En même temps ils sont tellement adorables et beaucoup plus compréhensible j’ai l’impression. C’est vrai, mais j’ai aucune envie d’en faire preuve avec des humains je crois. » nettement plus intéressant de concentrer ça sur tes proches, ceux qui méritaient. Dont le blond d’ailleurs.

« Puis on n sait jamais qu’il ait besoin de soins, autant le savoir directement ! C’est vraimnt gentil, faut pas me dire ça sinon je vais finir par squatter indéfiniment ici tu sais ? J’adore aussi mais faut pas que t’hésites si un jour t’as autre chose à faire ou…juste pas envie, j’aurais aucune envie de m’imposer. Mais oui, je préférais quand on pouvait passer quasiment toutes nos journées ensemble c’était tellement plus chouette. »

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